Moïse Katumbi
Son Serment
Je me suis engagé en politique pour défendre les valeurs fondatrices de notre nation, l’unité, la paix, la justice et le travail.
Je me suis aussi engagé pour offrir à nos enfants un avenir meilleur, grâce à une bonne éducation et à de bons emplois.
Entrepreneur
En 1997, il crée la société MCK (Mining Company Katanga), qui se spécialise dans les services aux activités d’exploitation minière : découverture de minerais et transport. Cette société prospère rapidement. En plus de MCK, Moïse Katumbi a exercé de multiples activités en RDC, mais aussi, en panafricaniste convaincu, au-delà des frontières congolaises, en Zambie où ses entreprises se sont fortement développées, et, durant ses années d’exil, en Afrique du Sud.
Lorsqu’il revient d’exil en 2002, Moïse Katumbi a déjà fait fortune. En janvier 2007, il est élu Gouverneur de la province du Katanga. Dès son élection, il se retire des affaires et lègue sa société. Sa fortune personnelle lui confère une indépendance appréciée des citoyens congo- lais car il n’use pas de la politique pour s’enrichir.
En novembre 2015, la société MCK est vendue à un grand groupe de logistique français.
Actuellement, avec ses 6.000 hectares en production, la ferme de Mashamba de Moïse Katumbi constitue la plus grande exploitation moderne de maïs d’Afrique Australe. L’exploitation obtient l’Award de l’ANAPI, l’Agence Nationale de Promotion des Investissements, comme modèle d’investissements en RDCongo. Développement des infrastructures, hausse des investissements, accès aux soins, à l’eau potable, à l’éducation, bonne gouvernance, son bilan et ses réalisations sont nombreuses et on été salués tant par les Congolais que par les observateurs internationaux.
Sportif
La Katumbi Football Academy, KFA, a ouvert ses portes au quartier du Plateau, à Lubumbashi le 11 janvier 2012. L’objectif est de former l’élite du football africain. D’importants travaux en 2015 ont permis à l’académie de se mettre au niveau des centres les plus modernes du monde. L’académie se concentre avant tout sur le recrutement de talents congolais. Sur le plan de la culture générale, les Académiciens bénéficient d’un enseignement de base de qualité et sont présentés chaque année à l’examen du DELF (Diplôme d’Enseignement en Langue Française) en collaboration avec l’Alliance Franco-Congolaise de Lubumbashi.
En plus du volet sportif, Moïse Katumbi développe les infrastructures et la formation en construisant un stade ultra-moderne en 2011 avec une capacité de 18 000 places. C’est le premier stade privé du pays.
Moïse Katumbi siège à la Commission stratégique de la FIFA depuis janvier 2012. En Janvier 2015, il a reçu la récompense de « Leader de football de l’année » par la Confédération africaine de football. Le 15 novembre 2019, à l’invitation du Président de la FIFA, les plus grands clubs du monde décident de créer l’Association Mondiale des Clubs Champion et d’organiser sous l’égide de la FIFA, la première coupe du monde des clubs champion en Chine. Moise Katumbi est choisi par ses pairs des clubs les plus prestigieux du monde pour devenir aux côtés du Président du Real de Madrid, le Vice-Président de leur association.
Les réalisations de Moïse KATUMBI.
Le parcours politique
Alors entrepreneur à succès, Moïse Katumbi répond, en 2006, à un large appel de la population en se lançant en politique. Il est élu, au niveau provincial et au niveau national, député du Katanga avec plus de 100 000 voix en sa faveur, faisant de lui le député le mieux élu du pays. Dans la foulée, il est élu Gouverneur de la province du Katanga en janvier 2007 avec 94 voix sur 102.
En tant que Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi va développer la province comme jamais auparavant. Par la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, par la culture du résultat, l’exigence, la rigueur de gestion et le travail quotidien, il fait du Katanga le moteur de l’économie congolaise.
Durant ses deux mandats, Moïse Katumbi améliore le climat des affaires et restaure l’ordre dans la province. Il lutte contre la corruption en promouvant la bonne gouvernance, tout en s’assurant que la population bénéfice davantage des richesses immenses de la province.
Les revenus générés par l’industrie minière et l’amélioration de la gouvernance permettent le développement rapide de la province.
Moïse Katumbi fait de la construction d’infrastructures l’une des priorités de son action. Les principaux axes de Lubumbashi sont bitumés, et plusieurs axes routiers sont réhabilités et asphaltés. Entre 2007 et 2015, plus de 3200 km de routes en terre sont réhabilitées et 1500 km de routes son asphaltées. Le pont de Lualaba, plus grand pont en béton du pays, est construit. Il est long de 710 mètres et supporte une capacité de 100 tonnes.
Dès son arrivée à la tête du Katanga, il met en place l’interdiction d’exporter les minerais bruts, forçant ainsi les industriels à construire leurs unités de transformation au Katanga, source d’emplois pour les Congolais. Conséquence immédiate, de 2008 à 2013, la production de cuivre du Katanga passe de 800 tonnes à 1 millions de tonnes par an.
Dans le domaine énergétique, il fait réhabiliter plusieurs centrales électriques, il fait moderniser des outils de transport du courant (cabines et câbles).
Plusieurs hôpitaux sont construits et modernisés, des écoles et universités sont rénovées per- mettant de faire bondir le nombre d’élèves dans l’école primaire de 300 000 en 2007 à 3 mil- lions en 2015.
Grâce à la construction d’usines, de traitements d’eaux, au renouvellement d’outils de production d’eau potable, la part de la population alimentée en eau potable passe de 48% à 70% entre 2007 à fin 2012. Dans les régions les plus reculées, des bornes fontaines ont été installées afin d’amener l’eau à tout le monde.
Nommé « Personnalité de l’année 2015 » par le magazine Jeune Afrique, il a été Gouverneur du Katanga, la plus grande province de RDC, entre 2007 et 2015. En 2017, un sondage mené par l’institut Berci et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) le place en tête des intentions de vote dans l’optique d’une élection présidentielle. En 2018, peu avant les élections générales, Moïse Katumbi était toujours en tête des intentions de vote.
Moïse Katumbi est reconnu comme un grand défenseur de l’Etat de droit qui a toujours appelé tous les Congolais et leurs dirigeants au strict respect de la Constitution.
En 2013, conformément à la Constitution du pays, Moïse Katumbi annonce qu’il ne se présentera pas à un troisième mandat de Gouverneur. Cependant, le gouvernement central tarde à organiser les nouvelles élections.
Le 29 septembre 2015, Moïse Katumbi démissionne du parti présidentiel, le PPRD, et de son poste de Gouverneur par une déclaration dénonçant les dérives anticonstitutionnelles du régime, le recul de l’Etat de droit et des libertés individuelles. En particulier, il accuse le Président Kabila de vouloir se maintenir au-delà de ses deux mandats constitutionnels. Dès décembre 2014 lors d’un célèbre discours du refus du « faux troisième pénalty », Moïse Katumbi avait prévenu Joseph Kabila de l’importance de respecter sa limite de deux mandats.
Lors de sa démission du PPRD et de son poste de gouverneur du Katanga dans une célèbre déclaration, Moïse Katumbi appelle les forces vives de la nation congolaise à se rassembler pour défendre l’Etat de droit et faire respecter leurs droits.
Dès lors, Moïse Katumbi est victime de tracasseries, d’intimidations, de menaces et d’harcèlement juridique de la part du régime Kabila à des fins politiques. Le gouvernement congolais l’accuse tour à tour d’avoir recruté des mercenaires, d’avoir spolié l’immeuble d’un citoyen grec.
Sur l’affaire immobilière, le frère de Moïse Katumbi, Raphael Katebe a indiqué être le propriétaire de l’immeuble. La juge Présidente du tribunal de Lubumbashi, Chantal Ramazani, a dénoncé dans un courrier du 25 janvier 2016, les vices de forme et la vacuité de ce dossier contre Moïse Katumbi, les pressions graves et les menaces physiques subies pour faire condamner Moïse Katumbi. Dans un article du Monde daté du 22 septembre 2016, elle détaille longuement ces menaces. Elle sera aussi interviewée sur TV5 Monde et France 24 sur cette question. Sur l’affaire dite des mercenaires, le gouvernement américain contredit le ministre de la justice congolais en démentant la présence en RD Congo de citoyens américains ayant de telles activités. Tous les Congolais arrêtés seront libérés.
En mars 2016, Moïse Katumbi est désigné candidat à la présidence par les opposants du groupe G7 et par les opposants d’Alternance pour la République en mai 2016. Le mercredi 4 mai 2016, il officialise sa candidature sur son compte Twitter et par voie de communiqué de presse.
En juin 2016, l’opposition congolaise crée le “Rassemblement” dont Moïse Katumbi est l’un des deux initiateurs avec feu Etienne Tshisekedi. Malgré les assauts répétés du gouvernement qui tente de débaucher ses membres, le “Rassemblement” est resté uni et déterminé à dé- fendre la Constitution congolaise et faire obstacle à la dictature.
En décembre 2016, le dialogue entre opposition et majorité présidentielle, sous l’égide de la CENCO, aboutit à un accord inclusif grâce au sacrifice de Moïse Katumbi. En effet, malgré le non règlement de son cas, qui constituait pourtant l’un des préalables à la tenue du dialogue, Moïse Katumbi accepte que les représentants de l’opposition signent l’accord. Il demande que son cas soit étudié par les évêques. Ce travail aboutira au “rapport de la CENCO” qui innocente clairement Moïse Katumbi et appelle à son retour au plus vite afin de pouvoir se présenter et faire campagne librement à l’élection présidentielle (en savoir plus sur le rapport de la CENCO).
Le 13 juin 2017, en réponse à une plainte officielle déposée à Genève par Moïse Katumbi, le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU adresse au gouvernement congolais dans un courrier dans lequel il demande officiellement que l’opposant puisse revenir en sécurité dans son pays et y être candidat à l’élection.
Le 12 mars 2018 à Johannesburg, Moïse Katumbi et ses soutiens créent la plateforme électorale ENSEMBLE POUR LE CHANGEMENT.
Le week-end du 03 au 04 août 2018, Moïse Katumbi se présente au poste frontière de Kasumbalesa afin de rentrer dans son pays et s’enrôler pour les élections. Le pouvoir de Kinshasa décide de bloquer la frontière de Kasumbalesa et d’y déployer l’armée. Le but de la manoeuvre est d’empêcher Moïse Katumbi de déposer sa candidature à l’élection présidentielle. Des évènements sanglants émailleront ce triste week end. Ils se solderont par la mort de deux jeunes à Kasumbalesa et l’arrestation de plusieurs personnes dont des journalistes.
Faute de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle, Moise Katumbi décide de soutenir la candidature de Félix Tshisekedi Président du Rassemblement de l’Opposition. A l’initiative de deux autres candidats, Vital Kamerhe et Martin Fayulu, une rencontre est organisée à Genève afin dégager une candidature unique de l’Opposition. Les assises de Genève auxquelles participe Moise Katumbi aboutissent au choix de Martin Fayulu comme candidat de LAMUKA, la plate-forme de l’Opposition rassemblant tous les autres candidats.
A la suite des élections chaotiques de décembre 2018, la Cour Constitutionnelle proclame Félix Tshisekedi vainqueur de l’élection présidentielle. Au niveau des législatives, les élus de ENSEMBLE POUR LE CHANGEMENT obtiennent plus de 70 sièges à l’Assemblée et une douzaine de sièges au Sénat. La plate-forme de Moïse Katumbi devient la première force de l’opposition.
Fort de ce résultat et convaincu de la nécessité de poursuivre son combat pour la démocratie et l’émergence d’un Etat de Droit, le 20 mai 2019, après 3 années d’exil, Moise Katumbi rentre au pays afin de mener une opposition démocratique, républicaine, constructive et exigeante. Il est accueilli triomphalement à Lubumbashi et démarre un safari de remerciement et d’écoute des populations qui le conduit, dans une première phase, dans tous les chefs lieux et les principales villes du Katanga, du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituri et du Maniema.
Devant les centaines de milliers de Congolais rassemblés pour l’écouter, Moïse Katumbi annonce la création d’un nouveau grand parti national.